Maîtriser son backlog pour des développements efficaces

Quand on développe un projet informatique et notamment d’application mobile, les équipes projets peuvent utiliser plusieurs méthodes de développement : 

Dans cet article nous vous faisons un focus sur une des composantes essentielles d’un projet en mode agile : le backlog ! 

Des différentes ressources au sein d’un projet de développement d’application mobile, le backlog produit fait partie des indispensables à maîtriser. Ce document fait office de référence pour la gestion de projet et la phase de développement technique. Entre formalisation de votre périmètre fonctionnel, gestion des développements et planification d’évolutions futures, maîtriser son backlog c’est maîtriser son projet et sa roadmap produit ! 

Dans ce dernier, vous retrouverez l’ensemble des fonctionnalités que vous souhaitez développer pour votre produit. Ces fonctionnalités sont par la suite priorisées et hiérarchisées en fonction de la complexité technique afin d’opter pour les meilleurs choix de développement progressif. 

Backlog produit, votre feuille de route !

Tout d’abord il est important de préciser qu’il ne faut pas confondre cahier des charges et backlog. Le cahier des charges présente le projet dans son contexte, ses objectifs, le contenu dans les grandes lignes et tous les éléments attendus par le client pour la réalisation de son projet. 

Le backlog, quant à lui, va découper l’ensemble de vos fonctionnalités en User Story, c’est-à-dire en scénario utilisateur pour qu’elle reflète la valeur perçue. 

Pour chacune des User Story, un niveau de détail sur son fonctionnement est nécessaire à expliciter pour que l’équipe chargée du développement du projet puisse mettre en œuvre ce qui est attendu. Chaque User story peut faire partie d’une catégorie appelée “Epic”. Les Epic sont des familles de features qui peuvent être découpées en plusieurs user story. Mais alors comment formaliser concrètement une U.S ?

Une User story dans votre backlog va comprendre différents niveaux d’informations. Elle est composée tout d’abord d’un titre, d’un numéro identifiant, d’un critère de complexité ainsi qu’un numéro de priorité et le sprint auquel elle appartient. 

Elle comprend ensuite bien évidemment le détail la présentant et permettant au développeur de la traduire de manière technique. Dans ce détail, un développeur doit avoir l’ensemble des informations lui permettant de développer la fonctionnalité. On y trouve notamment les objectifs de la User story, ses règles de gestion dans son fonctionnement et tout autre information utile au développement, comme les maquettes par exemple. 

Lors de la spécification d’une User story au sein du backlog, il sera nécessaire de définir ses critères d’acceptation. Il s’agit des critères qui permettront de valider si la fonctionnalité peut être classée comme réalisée et opérationnelle ou si elle est encore en cours de développement.

Par exemple, une fonctionnalité de connexion pourra être traduite de la façon suivante :

  • Description : L’utilisateur peut se connecter via un login et mot de passe  
  • Une règle de gestion : le login de l’utilisateur sera un e-mail et le mot de passe devra comporter 10 caractères dont au minimum 1 chiffre
  • Critère d’acceptation : détail des cas de test pour permettre de vérifier que la fonctionnalité est bien implémenter 

La définition et le découpage de vos User Story, pour être efficace et pertinent, doit répondre au modèle INVEST :

  • Indépendante : la User Story n’a pas de dépendance avec d’autres user stories
  • Négociable : la User Story n’est pas une spécification détaillée et exhaustive, elle doit offrir un espace de discussion avec l’équipe
  • Valeur : la User Story doit apporter de la valeur métier à l’utilisateur final
  • Estimable : l’équipe doit pouvoir estimer la taille de la User Story
  • Suffisamment petite : la User Story doit pouvoir être réalisée dans un sprint
  • Testable : on doit pouvoir vérifier les critères d’acceptance de la User Story

Il est important de préciser que les tâches techniques liées à chaque User Story sont à compléter et à traduire par les développeurs lors de l’estimation par leur soin du backlog. Cette traduction technique peut amener certaines questions de la part des équipes de développement. Ces points d’attention doivent être partagés et débattus avec les différents interlocuteurs du projet afin d’évaluer les possibilités pour y répondre et définir en accord avec l’ensemble des parties prenantes le choix qui sera acté.

Le backlog permet à l’équipe de développement de se projeter dans la roadmap produit, les fonctionnalités (User Story) étant découpées en sprint en fonction des souhaits de développement  priorisés. Les sprints représentent la liste des Users Story issus du backlog à traiter pour une équipe donnée sur une période de temps défini. 

Le backlog va donc se vider au fur et à mesure des développements et se remplir en fonction des nouvelles évolutions et souhaits des utilisateurs. 

Piloter son backlog permet d’agir et d’être flexible dans les développements et leur priorisation en fonction des tests et autres feedbacks récoltés par vos utilisateurs. Vous pourrez ainsi déployer une application utile et utilisable auprès de vos utilisateurs en faisant les bons choix de développement.. 

2 conseils essentiels pour maîtriser son backlog

Conseil n°1 – Communication et agilité

La communication entre les différentes parties prenantes du projet est essentielle dans la gestion du projet et le traitement des sprints de développement. La collaboration autour du backlog permettra d’être réactif et d’ajuster la priorisation des tâches en fonction des sprints vis-à-vis des attentes finales de l’application.

Conseil n°2 – Tenir à jour son backlog en permanence

Pour être efficace dans la collaboration entre les équipes et le “delivery” du projet, le backlog doit être mis à jour en permanence afin d’apporter le bon niveau d’information tout au long du projet. 

En se positionnant comme la feuille de route de votre application, votre backlog va permettre de faciliter la coordination et la collaboration entre les différents intervenants sur le projet. En apportant cette vision fine et précise de l’ensemble des tâches à réaliser, ce document va également servir au découpage et à la planification des différents sprints de développement. Il est donc essentiel de savoir le maîtriser pour piloter son périmètre projet et maximiser les chances de succès de votre application ! Mais pour créer son backlog produit, il est nécessaire d’avoir au préalable définit correctement son positionnement fonctionnel. Et pour cela, on vous donne les clés dans cet article !

Contenus Complémentaires

Auteur

Thomas COO Beapp

Responsable des opérations chez Beapp, Thomas pilote l’organisation globale des projets. En tant que garant de l’activité, il supervise et coordonne l’ensemble des équipes tout au long des étapes d’un projet pour s’assurer du respect des modalités du projet (délais, budget, cadre fonctionnel…). Il a une parfaite maîtrise de l’ensemble des problématiques inhérentes aux projets web/mobiles et accompagne nos clients sur la partie conseil.

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